mercredi 2 janvier 2008

L’islam et l’hermaphrodisme

Dans des sociétés où la séparation entre les sexes est une constante fondamentale, il est très difficile pour les hermaphrodites de se situer.

Et c’est pour cette raison que les exégètes musulmans ont consacrés des textes très diversifiés touchant différents aspects de la vie pour permettre à l’hermaphrodite de se positionner dans la société. Avec une remarque très importante c’est que tous ces textes, ou presque, ont été généralement édifiés et inscrits pendant une période où on pouvait pas intervenir médicalement sur un herma, et où, c’est l’aspect morphologique des organes génitaux qui déterminait le sexe de la personne. Loin donc de la génétique.

On désignait, alors, d’hermaphrodite toute personne ayant des oge très « ambiguë » au point où il est presque impossible d’identifier le sexe de la personne.

En islam donc, ces personnes sont reconnues comme tel, mais il en demeure que plusieurs critères sont utilisés par les exégètes pour déterminer le sexe « social » de l’hermaphrodite.

Alors on va se trouver devant une situation assez confuse. d’une part, l’hermaphrodite doit se définir socialement à l’un ou l’autre sexe selon les critères déjà cités, puisque une société binaire et fortement séparé sexuellement ne peut en aucun cas accepté d’être parasité par un sexe tiers qui remettrait en cause les fondements même de cette dite société.

D’autre part, il, l’hermaphrodite, est juridiquement considéré comme tel, au point qu'un arsenal de lois et textes juridiques lui ait sont consacrés.

Détermination du sexe à la naissance

Dés la naissance, l’hermaphrodite est sujette de plusieurs procédés expérimentales pour déterminer à quelle des 2 sexes, il est le plus proche, et ce, pour l’assigner socialement soit en fille ou garçon, ou à défaut, hermaphrodite, en attendant l’age de la puberté pour trancher.
Sans entrer trop dans les détails, le critère essentiel pour l’assignation à la naissance est la manière d’uriner ou plus précisément l’emplacement du méat urinaire.
Donc, si le nouveau-née urine de ses parties génitales basses « prés du vagin »’ il est assigné fille. Si par contre, le méat urinaire est situé au niveau du « pénis », le nouveau-née est considéré socialement comme garçon.
Dans le cas où ce critère est insuffisant pour la détermination du sexe pour une raison ou une autre, on doit alors attendre la puberté, est là, c’est les signes sexuelles secondaires qui vont faire la différence. mais pas seulement, car, est c'est un fait important, l'orientation sexuelle de l'hermaphrodite est prise aussi en considération.

Coté juridique, et là je parle de la loi islamique "chari'a", l'hermaphrodite est considéré comme tel.